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Entrée principale de la Prison de Tcholliré II
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Conçue en 1965, la prison de principale de Tcholliré II a connu l’appellation de Centre de Rééducation Civique (CRC) jusqu’à la réforme du régime pénitentiaire au Cameroun en 1992.  L’ex-prison politique de triste renommée est devenue aujourd’hui un établissement pénitentiaire « normal ».
Aujourd’hui 200 détenus cohabitent dans cette prison dont la capacité d’accueil est portée à 500 places. 4 grands bâtiments d’une capacité de plus 100 places chacun servent de cellules pour les pensionnaires de la prison principale de Tcholliré II.Â
Cette prison a la particularité de ne qu’abriter des personnes définitivement condamnées. Elle héberge exclusivement des hommes. Il n’existe pas de quartiers dédiés aux femmes, encore moins aux mineurs. La prison de Tcholliré II a aujourd’hui tourné définitivement les pages sombres qui hantaient ses locaux.
L’histoire nous enseigne que le Centre de Rééducation Civique (CRC) de Tcholliré fut la matérialisation dans les faits de l’Ordonnance n° 62/OF/18 du 12 mars 1962 portant répression de la subversion. Cette Ordonnance que l’on évoque très peu dans les livres d’histoire des collèges et lycées au Cameroun a eu des effets considérables sur toute la vie publique et politique pendant 3 décennies, entre 1962 et 1990.
Le mot clé de cette loi reposait sur l’expression « Subversion ». Selon ce texte était subversif quiconque ayant « émis ou propagé des bruits, nouvelles, rumeurs ou nouvelles exactes, lorsque ces bruits, nouvelles, rumeurs ou commentaires sont susceptibles de nuire aux autorités publiques ». Une définition imprécise a donné lieu à de nombreux abus. En vertu de cette Ordonnance, de nombreux Camerounais de tout bord ont été arrêtés, torturés et détenus de longues années, sans jugement parfois, dans les conditions difficiles des prisons, de Yoko (Région du Centre), Mantoum (Région de l’Ouest), Tcholliré (Région du Nord). Parmi les victimes de cette Ordonnance portant répression de la subversion on peut citer une kyrielle de personnalités politiques. Mais un nom va retirer notre attention : Mgr Albert NDONGMO, homme d’Eglise catholique condamné à mort en 1971 pour complot, enfermé pendant cinq années dans le Centre de Rééducation Civique de Tcholliré.
Depuis l’avènement du retour au multipartisme et des libertés publiques, le visage du Centre de Rééducation Civique de Tcholliré change. Son nom connait une profonde mutation.
Conformément à l’article 5 du décret n° 92-052 du 27 mars 1992 portant régime pénitentiaire au Cameroun, la maison d’arrêt de Tcholliré II aurait pu être une prison de production. Le contexte géographique dans lequel cette prison se trouve permet idéalement aux condamnés de participer par leur travail à l’effort national de développement. Elle est implantée en milieu rural où des activités agricoles ou d’élevages peuvent être menées. De vastes terres arables sont disponibles pour donner une chance de réinsertion aux détenus de cette prison. Mais l’acte portant création du pénitencier de Tcholliré II fait de lui une prison principale et non une prison spécialisée.
A défaut d’avoir reçu les attributs d’un pénitencier de production agro-pastorale, la prison principale de Tcholliré II reste un cadre de vie où les prisonniers se connaissent tous par leurs noms. L’ambiance qui y règne est bon enfant.
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A Tcholliré II, il y a de l’espace pour pratiquer du sport, pour faire des potagers. Chaque prisonnier a une petite parcelle de terre pour bouturer des patates, pour faire pousser des tomates, des arachides, du soja, du maïs etc. La journée du mercredi est consacrée au football. La particularité de ce jeu est qu’elle met en scène deux équipes de football dont l’une est composée des détenus et l’autre est faite du personnel administratif de la prison.
Equipe de football des prisonniers de Tcholliré II. Photo 2016
Le mercredi est le jour où on s’oublie un peu. Le temps de se souvenir que nous sommes des personnes humaines. C’est aussi le temps de faire sauter les barrières qui existeraient entre le geôlier et la personne privée de liberté d’aller et venir.
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