Un atelier de mobilisation des OSC autour d'une stratégie visant l'amélioration de la gouvernance des ressources naturelles et des terres dans la rÃ
Prévenir et gérer les conflits agropastoraux dans l'arrondissement de KaiKai, un comité voit le jour...
Un atelier d'examen et de validation du Plan d’Action Territorial de la Stratégie Régionale de Stabilisation a eu lieu ce 18 mars 2021 à Maroua..
Partager leurs expériences, capitaliser les bonnes pratiques : telles sont les ambitions des OSC réunies pour réfléchir sur l’amélioration de l
Les inondations causent d'importants dégâts chaque année dans le Mayo Danay et des solutions pérennes tardent à être implémentées.
La plateforme FDS/OSC récemment mise en place dans la Région de l'Extrême-Nord a lancé ses activité par un atelier de réflexion sur la situation
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Les détenus de la prison principale de Tcholliré II ont bien compris que l’enferment n’exclut pas l’ingéniosité. Ils se sont résolument tournés vers la terre pour faire pousser de délicieux légumes et fruits. Les détenus ont sollicité de notre organisation, les semences améliorées et le nécessaire pour arroser le jardin. Le potager en prison permet d’optimiser les relations entre les détenus.
L’autre bénéfice de cette initiative est d’ordre gustatif. Les récoltes sont distribuées entre les différents détenus qui peuvent être consommées en les cuisinant. Ces légumes ont l’avantage d’être naturel, local et bio.
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Jardin de carottes
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Jardin de poivrons
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Jardin de pastèques
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Jardin de choux
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Jardin de légumes divers
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Préparation du sol
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Le service des greffes de la prison demeure une étape importante dans la chaîne judiciaire. Les problèmes liés au traitement des dossiers des prisonniers se posent dans la quasi-totalité des prisons au Cameroun. Il n’est pas rare de trouver des détenus qui passent quelques jours de plus au sein de la prison après qu’il ait fini de purger sa peine complètement. Les causes liées au prolongement de son séjour sont diverses.
En début d’année 2017, nous avons fait un don en matériel à la prison centrale de Garoua dans le but de garantir la célérité dans le traitement des dossiers des prisonniers.
Nous avons donné :
   - 3 armoires pour le classement des dossiers,
   - 1 ordinateur fixe (moniteur et unité centrale)
   - 1 imprimante laser,
   - Des chaises pour recevoir les prisonniers,
   - Des chaises de bureau pour les fonctionnaires pénitentiaires en charge du traitement des dossiers des prisonniers.
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Plaque de signalisation fixée sur la porte d'entrée du Service
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Dossiers des détenus empilés les uns sur les autres
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Don d'un ordinateur complet (Moniteur, Unité centrale, imprimante laser)
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Don des armoires de classement des dossiers des détenus
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Salle de rangements des dossiers des détenus
Les bandits de grand chemin ont fait leur retour depuis quelques mois aux alentours et à l'intérieur des parcs nationaux...
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Entrée principale de la Prison de Tcholliré II
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Conçue en 1965, la prison de principale de Tcholliré II a connu l’appellation de Centre de Rééducation Civique (CRC) jusqu’à la réforme du régime pénitentiaire au Cameroun en 1992.  L’ex-prison politique de triste renommée est devenue aujourd’hui un établissement pénitentiaire « normal ».
Aujourd’hui 200 détenus cohabitent dans cette prison dont la capacité d’accueil est portée à 500 places. 4 grands bâtiments d’une capacité de plus 100 places chacun servent de cellules pour les pensionnaires de la prison principale de Tcholliré II.Â
Cette prison a la particularité de ne qu’abriter des personnes définitivement condamnées. Elle héberge exclusivement des hommes. Il n’existe pas de quartiers dédiés aux femmes, encore moins aux mineurs. La prison de Tcholliré II a aujourd’hui tourné définitivement les pages sombres qui hantaient ses locaux.
L’histoire nous enseigne que le Centre de Rééducation Civique (CRC) de Tcholliré fut la matérialisation dans les faits de l’Ordonnance n° 62/OF/18 du 12 mars 1962 portant répression de la subversion. Cette Ordonnance que l’on évoque très peu dans les livres d’histoire des collèges et lycées au Cameroun a eu des effets considérables sur toute la vie publique et politique pendant 3 décennies, entre 1962 et 1990.
Le mot clé de cette loi reposait sur l’expression « Subversion ». Selon ce texte était subversif quiconque ayant « émis ou propagé des bruits, nouvelles, rumeurs ou nouvelles exactes, lorsque ces bruits, nouvelles, rumeurs ou commentaires sont susceptibles de nuire aux autorités publiques ». Une définition imprécise a donné lieu à de nombreux abus. En vertu de cette Ordonnance, de nombreux Camerounais de tout bord ont été arrêtés, torturés et détenus de longues années, sans jugement parfois, dans les conditions difficiles des prisons, de Yoko (Région du Centre), Mantoum (Région de l’Ouest), Tcholliré (Région du Nord). Parmi les victimes de cette Ordonnance portant répression de la subversion on peut citer une kyrielle de personnalités politiques. Mais un nom va retirer notre attention : Mgr Albert NDONGMO, homme d’Eglise catholique condamné à mort en 1971 pour complot, enfermé pendant cinq années dans le Centre de Rééducation Civique de Tcholliré.
Depuis l’avènement du retour au multipartisme et des libertés publiques, le visage du Centre de Rééducation Civique de Tcholliré change. Son nom connait une profonde mutation.
Conformément à l’article 5 du décret n° 92-052 du 27 mars 1992 portant régime pénitentiaire au Cameroun, la maison d’arrêt de Tcholliré II aurait pu être une prison de production. Le contexte géographique dans lequel cette prison se trouve permet idéalement aux condamnés de participer par leur travail à l’effort national de développement. Elle est implantée en milieu rural où des activités agricoles ou d’élevages peuvent être menées. De vastes terres arables sont disponibles pour donner une chance de réinsertion aux détenus de cette prison. Mais l’acte portant création du pénitencier de Tcholliré II fait de lui une prison principale et non une prison spécialisée.
A défaut d’avoir reçu les attributs d’un pénitencier de production agro-pastorale, la prison principale de Tcholliré II reste un cadre de vie où les prisonniers se connaissent tous par leurs noms. L’ambiance qui y règne est bon enfant.
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A Tcholliré II, il y a de l’espace pour pratiquer du sport, pour faire des potagers. Chaque prisonnier a une petite parcelle de terre pour bouturer des patates, pour faire pousser des tomates, des arachides, du soja, du maïs etc. La journée du mercredi est consacrée au football. La particularité de ce jeu est qu’elle met en scène deux équipes de football dont l’une est composée des détenus et l’autre est faite du personnel administratif de la prison.
Equipe de football des prisonniers de Tcholliré II. Photo 2016
Le mercredi est le jour où on s’oublie un peu. Le temps de se souvenir que nous sommes des personnes humaines. C’est aussi le temps de faire sauter les barrières qui existeraient entre le geôlier et la personne privée de liberté d’aller et venir.
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