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Prévenir et gérer les conflits agropastoraux dans l'arrondissement de KaiKai, un comité voit le jour...
Un atelier d'examen et de validation du Plan d’Action Territorial de la Stratégie Régionale de Stabilisation a eu lieu ce 18 mars 2021 à Maroua..
Partager leurs expériences, capitaliser les bonnes pratiques : telles sont les ambitions des OSC réunies pour réfléchir sur l’amélioration de l
Les inondations causent d'importants dégâts chaque année dans le Mayo Danay et des solutions pérennes tardent à être implémentées.
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Les prisons du Cameroun sont régulièrement pointées du doigt pour les conditions désastreuses de détention : surpopulation, insalubrité, atteintes à la dignité humaine ; les constats sont connus de tous. Des mutineries récurrentes dans les Prisons qui débouchent très souvent sur des morts des prisonniers. A la Prison centrale de Garoua, ils sont plus de 2 025 (Relevé du 06 Août 2017) pour une capacité de 500 places. Un taux de surpopulation qui frise le caractère inhumain de la détention. Sous une chaleur de 45°, avec des cellules qui sont très peu aérées, la prison de Garoua renvoie une image qui n’honore pas notre Cameroun. Regardons froidement la situation des prisons.
Parce que vous n’avez pas votre Carte Nationale d’Identité (CNI) sur vous, vous pouvez aller en prison. Ils sont de plus en plus nombreux en prison aujourd’hui ces personnes qui n’ont pas de CNI, accentuant encore et encore la surpopulation carcérale. Depuis la promulgation de la Loi du 23 décembre 2014 portant répression des actes de terrorisme, l'effectif des prisons explose. Le tiers de l'effectif comprend des détenus aux motifs d'incarcération :Â
- Défaut de Carte nationale d'identité,
- Vol simple.
Ces types détenus (pour défaut de CNI) sont en prison parce qu'ils n'ont pas de moyens financiers pour s'établir une pièce d'identité. Ils sont pour la plus part issus des familles pauvres. Ils sont orphelins. Ils sont en situation de décrochage scolaire. Ces jeunes détenus n'ont pas d'acte de naissance (document important pour obtenir le certificat de nationalité, copie certifiée d'acte de naissance, la CNI). Il devient beaucoup plus compliqué pour ces jeunes de s'établir un acte de naissance. Parce qu'il va falloir passer devant un juge et obtenir jugement supplétif. A ce niveau du Juge, il faut encore constituer un dossier et attendre que l'affaire soit enrôlée, puis subir plusieurs renvois. De renvoi en renvoi, le demandeur du jugement se décourage. Surtout que le requérant doit venir au tribunal avec au moins deux témoins.Â
Ces jeunes arrivent en prison pour défaut de CNI et reviennent après avec une infraction plus lourde : le crime. Pendant leurs premiers séjours, ils cohabitent avec des grands bandits qui leurs parlent de leurs prouesses. Une fois sortie de prison, ces jeunes mettent à exécution les stratégies apprises en prison auprès des grands bandits. Le taux de récidive est 25%. Le 1/4 des détenus sont des récidivistes.
On retrouve aussi en prison, et de plus en plus des jeunes de l'armée camerounaise. Les motifs sont souvent liés à la désertion ou le non respect des consignes de la hiérarchie. Il y a parmi eux des cas de personnes qui sont en prison, parce qu'elles ont été absentes (2jours) de leur lieu de travail. La nouvelle loi du 12 juillet 2017 portant Code de justice militaire est davantage plus sévère : Alinéa 1 de l'article 37 dispose : "Est puni d'un emprisonnement de 01 à 03 mois, tout militaire qui, étant en faction, ou en vedette, est trouvé endormi".
Les réponses apportées par le Gouvernement camerounais continuent à ne pas donner satisfaction. Les réponses visent le durcissement de la loi sans toutefois penser aux mesures alternatives des peines ou à la construction de nouvelles prisons.  Le nombre des décès des détenus dans les prisons restent très élevés et préoccupants. Il y a eu 71 décès en 2015 à la prison de centrale de Garoua. En moyenne, on a enregistré 6 décès par mois.
Pour garantir le respect des libertés fondamentales et la sauvegarde des valeurs universelles des droits de l’homme partout, des actions ont été menées par l’association GREDEVEL.
Pour déstresser les détenus de la Prison centrale de Garoua, nous organisons des activités culturelles :
- Danse traditionnelle,
- Bras de fer,
- Jeux ludiques,
- Concours de dessins.
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La fonction pacificatrice du sport en prison est démontrée, nous avons compris que le détenu pouvait se détendre en pratiquant du football. Des championnats des vacances sont régulièrement organisés à la prison centrale de Garoua.
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L'Organisation CAM TO ME, Onlus est bien présente à travers son soutien caritatif à la mission d’alphabétisation des prisonniers. Ce programme d'Alphabétisation soutenu par CAM TO ME, Onlus fait partie des axes de travail à la prison centrale de Garoua. Ils sont plus 150 détenus dont la moitié se recrute parmi les mineurs, à prendre part chaque jour de Lundi à Vendredi à un programme d’alphabétisation.
L'intension à travers le projet d’alphabétisation des détenus de la prison centrale de Garoua est d’améliorer de 30% les niveaux scolaires des apprenants. L'objectif ici est d'assurer à tous les mineurs de la prison centrale de Garoua un accès équitable aux programmes d’éducation de base et d’éducation permanente.
En se focalisant sur l’alphabétisation, nous n'avons pas mis de côtés les autres aspects de la formation humaine (l'écoute et les causeries éducatives) qui participe à l’encadrement du prisonnier.
Séance de causeries éducatives. Juillet 2017
L’alphabétisation est importante pour la communication et les apprentissages de toutes sortes, et elle est une condition fondamentale d’accès aux sociétés du savoir d’aujourd’hui. L’aptitude à comprendre et à utiliser l’information écrite est un moyen de survivre dans un monde où la compétition est féroce.
Une attitude des détenus mineurs de l’école de la prison de GarouaÂ
Pendant 6 mois dans l'année scolaire, ils apprennent à lire, à écrire, à compter. Ils suivent les programmes d’enseignement en vigueur à l’éducation nationale.
L’éducation dont il est question dans cette école de la prison, est l’apprentissage de diverses connaissances. Elle a commencé chez les mineurs les plus jeunes par l’acquisition des connaissances élémentaires, c’est-à -dire l’apprentissage des alphabets français.Â
C’est une étape essentielle qui permettra au mineur de poursuivre son éducation en intégrant l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur. Cette école de la prison est aussi un apprentissage nécessaire qui donne la possibilité aux mineurs de développer leurs personnalités et leurs identités, ainsi que leurs capacités physiques et intellectuelles. Ce qui est appris dans cette école permet, notamment, de transmettre les principes communs aux mineurs qui viennent des familles diverses, et de conserver, de perpétuer les valeurs de toute une société. Elle contribue ainsi à l’épanouissement personnel en favorisant l’intégration sociale et professionnelle.
Cette Ecole de la prison a pour finalité d’améliorer la qualité de vie du mineur. Cette initiative bénéficie d'un appui matériel et financier de quelques bienfaiteurs à qui nous disons : MERCI pour leur sens de générosité. Nous avons pu avoir des table-bancs, des fournitures scolaires et autres.
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Dans la région du Nord les traditions restent vivaces, la scolarisation de la jeune fille n’est pas toujours une priorité. Certaines familles à faibles revenus privilégient la scolarisation des garçons au détriment de la jeune fille.
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La jeune fille va précocement en mariage (généralement à 14ans), pendant que le garçon de même âge s’occupe des travaux champêtres et agropastoraux. L’on note également et encore des pratiques d’excision bien qu’en voie de disparition.
Les mariages précoces et forcés qui sont aussi monnaies courantes dans la région diminuent les chances de la fille d’accéder à ses droits. La jeune fille n’a pas la même chance que son frère garçon pour achever son éducation.
La décision de scolariser ou non un enfant (fille ou/et garçon) est fortement influencée par les attitudes culturelles. Les parents sont souvent forcés de choisir entre les enfants qui iront à l’école et ceux qui resteront à la maison pour aider ou iront travailler.
Dans l’éducation primaire, plus de la moitié des régions du Cameroun n’ont pas encore réalisé la parité entre garçons et filles. Les rôles des construits et imposés par la société empêchent souvent les filles et les femmes de construire leur avenir. Elles n’ont pas alors accès aux soins de santé et à l’éducation. Elles manquent d’informations pour se protéger contre les maladies. Et, n’étant pas instruite, elle a peu de chance d’avoir un travail rémunéré afin de prendre soin d’elle-même et de participer au développement de son pays.
Plus de 233 000 enfants dans les régions du grand nord du Cameroun ne sont pas scolarisés dans le primaire. Cela signifie aussi que 14% des enfants n’ont pas accès à l’éducation de base, dont les deux tiers sont des filles. La quasi-totalité des enfants non scolarisés vivent en milieu rural. 421 000 d’enfants du milieu rural n’achèvent pas les six années de primaire, le minimum requis. En effet, 40% des enfants abandonnent l’école, et seulement 25% des garçons et 10% des filles poursuivent dans le secondaire.
De nombreux autres obstacles éloignent les enfants de l’école : économiques, sociaux ou politiques. Parfois ils se conjuguent pour former une barrière infranchissable qui, non seulement prive l’enfant d’éducation, mais aussi la société toute entière d’un avenir meilleur. Ainsi, l’inégalité devant l’éducation est le reflet des inégalités sociales et culturelles de l’ensemble de la société.
Dans la plupart des villages pauvres identifiés, le coût de la scolarisation d’un enfant dans le primaire peut représenter trois mois de salaire, sachant qu’une centaine de milliers d’hommes dans les Régions septentrionales Cameroun vit dans un état de pauvreté absolue.
On compte de plus en plus des femmes qui sont prématurément mariées et qui deviennent précocement veuves. Ces femmes (conjoint survivant) sont pour la plupart privées du pouvoir de prendre des décisions, de gagner un revenu et de se prémunir de la violence, des mauvais traitements, de l’exploitation et souvent même de toute protection juridique. La première cause de cette faiblesse est déjà qu’elles ne sont pas alphabétisées. Et par ricochet, elles ne peuvent pas défendre leurs droits fondamentaux.
A la suite de cette description contextuelle de la mise en œuvre de notre projet, nous soulignons avec force que le droit à l’éducation est un droit fondamental, indispensable à l’exercice de tous les autres droits de l’homme et de l’enfant. L’éducation se présente comme un outil puissant qui permet à des adultes et des enfants économiquement et socialement marginalisés de sortir de la pauvreté et d’être des citoyens à part entière. Il serait indispensable au développement des individus comme des sociétés.
Pour résorber le problème de déséquilibre d’instructions des femmes, l’intensification et la formation de la jeune fille défavorisée devraient être à l’ordre du jour des priorités de l’action gouvernementale.
L’Association tente par l’alphabétisation fonctionnelle depuis des années de réduire l’illettrisme de moitié parmi les couches sociales plus défavorisées notamment les femmes et les jeunes filles.
Les jeunes filles alphabétisées de Golomo
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Chaque année, dans les Arrondissements de Tcholliré et de Rey-bouba, environ des centaines de naissances ne sont pas déclarées. L’article 7 de la Convention des Nations Unies relatives aux droits de l’enfant stipule pourtant que « l’enfant est enregistré aussitôt à sa naissance et a dès celle-ci le droit à un nom, le droit d’acquérir une nationalité (…) ».
Dans les villages des arrondissements de Tcholliré et de Rey-bouba, le pourcentage d’enfants non enregistrés atteint parfois 70% des nouveau-nés. Ces enfants anonymes sont très vulnérables à toutes sortes d’abus et ne peuvent pas bénéficier de leurs droits les plus fondamentaux, comme le droit à l’éducation.
Le non enregistrement des enfants à la naissance constitue un problème d’envergure régional. La partie Nord Cameroun est fortement touchée par le phénomène. Près d’un quart des enfants de moins de 18 ans n’ont pas d’acte de naissance. Les raisons de ce déficit sont liées en partie à la méconnaissance de la procédure, mais aussi à des problèmes structurels tels que les dysfonctionnements de l’administration. A Sakdjé par exemple, l’établissement sanitaire public exige aux familles la somme de 10 000F + une chèvre avant la production de la Déclaration de Naissance d’un nouveau-né. Les villages de Rey-bouba, de Mayo-galké et Landou sont là où il y aurait le moins de naissances déclarées (46% d’enfants de moins 18 ans de ces villages ne sont pas déclarés). Nous avons répertorié à ce jour 2015 enfants de moins de 18 ans qui n’ont pas d’actes de naissance dans le seul arrondissement de Tcholliré.
Ces enfants non enregistrés sont presque toujours nés dans des familles pauvres, marginalisées ou migrantes. Au lieu d’aller à l’école, des filles, elles-mêmes enfants, deviennent mères. Dans les arrondissements de Tcholliré et de rey-bouba, l’âge nubile moyen des filles est de 14 ans. La pauvreté et le manque d’instruction sont les raisons pour lesquelles l’enfance des filles se termine prématurément dans de nombreux villages de cette partie du Cameroun.
Ces enfants ne peuvent prouver ni leur date de naissance, ni leur nom, ni leur nationalité. Les enfants ne jouissent pas ainsi du privilège d’avoir un acte de naissance qui se trouve être un droit primaire et le plus fondamental : le droit à l’identité. Pour des raisons diverses, la plupart des enfants des arrondissements de Tcholliré et de Rey-bouba passent à l’âge adulte sans jamais avoir un acte de naissance.
Notre association a rencontré les officiers d’état civil des centres spéciaux pour rappeler leurs missions primaires et interpeller les maires, ainsi que les Sous-Préfets sur la nécessité de faciliter les procédures d’obtention des actes de naissances aux parents des enfants nouvellement nés.
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Les enfants orphelins brandissant fièrement leurs actes de naissances récemment établis
Face à la carence du niveau d’enregistrement des naissances, il reste l’établissement d’acte de naissance par le jugement supplétif. C’est une procédure qui consiste à saisir le tribunal de premier degré aux fins d’obtention d’un jugement supplétif d’acte de naissance. Ce jugement n’a pas pour effet le changement frauduleux de nom ou de filiation.
Cette procédure s’apparemment à un véritable parcours de combattant. Et la voie qui mène vers l’établissement d’acte de naissance par le truchement de jugement supplétif n’est pas un long fleuve tranquille. Parce que les déclarations de naissance faites hors délais sont sujettes à contentieux. Et c’est là où les choses par se compliquent. La procédure est couteuse, longue et parfois jonchée d’embuches.
Il faut au préalable présenter l’enfant à un médecin qui après consultation, détermine l’âge apparent de l’enfant. Un certificat d’âge apparent est dressé et c’est ce document qui constituera la pièce maîtresse annexée à la requête adressée au président du tribunal de premier degré.
Après le tribunal, il faut repartir à la Mairie de résidence des parents de l’enfant ou de son tuteur pour l’établissement d’acte de naissance.
L'intérêt et la force de l’intervention de Gredevel est d'aborder les grandes difficultés rencontrées par ces veuves que les lois camerounaises, les conventions internationales mais aussi les coutumes locales ignorent et ne protègent pas suffisamment.
Elles sont originaires des villages de Golomo, Dawala-Biou, Gada Mayo, Pimtili, Guizlim, Bidoum, Guizai, Douknoukou et Batao. Elles manquent souvent de tout pour survivre, pour encadrer leurs enfants (payer leurs scolarités, payer les soins de santés, etc). De manière générale ces femmes veuves rencontrent les problèmes suivants :
- L’héritage du défunt mari est récupéré par les membres de sa famille au mépris de la loi ;
- Difficultés dans l’éducation des enfants ;
- La veuve est parfois accusée d’avoir tué son mari et donc elle est chassée de sa maison
- Elles ne savent ni lire ni écrire.
Echanges avec les veuves du Cantan de Biou
Le cas de la veuve en milieu rural n'ayant jamais bénéficié d'une quelconque protection juridique spécifique est ici mise en lumière. L'ampleur méconnue du drame silencieux que vivent de nombreuses veuves dans cette partie du Cameroun est effroyable. En tant que conjoint survivant la veuve, dans de nombreux villages du nord du Cameroun, est privée du droit d'hériter, des droits fonciers, elle est forcée de pratiquer des rites dégradants liés au deuil et à l'enterrement tout en subissant d'autres formes de violences inhérentes à sa condition de veuve.
Nous sommes à Bidzar, un canton de près de 6000 habitants, situé à 1h30 de Garoua (Chef-lieu de la région du Nord au Cameroun).
Depuis la mort de son conjoint, Asta Mariette, née en 1990, est entièrement responsable de ses 3 enfants âgés de 3 à 11 ans. Pour subvenir aux besoins de ceux-ci, elle dépend d’une petite parcelle de terre, petite parcelle que sa belle-famille a vendu à son insu, quelques semaines après la disparition de son époux. Ce n’est que lorsque le nouveau propriétaire est venu l’expulser qu’elle a appris que sa terre était déjà passée entre les mains d’une autre personne.
Ce genre de situation est devenue monnaie courante dans les villages de la région du Nord Cameroun où l'on dénombre 3 femmes sur 10 veuves.
Les veuves d’hommes décédés des suites de maladie sexuellement transmissible, sont souvent accusées d’avoir introduit la maladie au sein de leur ménage et risquent ainsi de voir leurs terres et autres biens confisqués. Elles sont alors contraintes de vivre, avec leurs enfants, en marge de la société. Elles sont parfois privées du droit d’accès à la terre et doivent survivre en vendant des aliments dans la rue. Il leurs arrive souvent de perdre la garde de leurs enfants.
Sr Myriam et les femmes veuves de Bidzar
Les enfants de veuves sont aussi affectés, tant émotionnellement qu'economiquement. Les veuves mères, qui subviennent seules aux besoins de leurs familles, sont obligées de retirer leurs enfants de l'école et de compter sur leur force de travail. Ces enfants, qui n'ont pas demandé à naitre, se retrouvent dans la rue pour mendier des bouts de pain. Ils ne vont plus à faute de moyens financiers et se livrent à la consommation de stupéfiants.
Leurs mères finissent par se prostituer ou par squatter des lieux avec d'autres veuves. On constate que les femmes veuves et en situation monoparentale sont plus vulnérables face à la violence et à d’autres formes de maltraitance, de traitements inhumains et dégradants.
Rencontre des veuves de Bidzar
Discriminées, déshéritées, accusées de sorcellerie, expulsées du domicile conjugal, violées ou mariées de force à un autre membre de la famille, leur situation est souvent plus que désastreuse. Le veuvage est alors stigmatisé et perçu comme source de honte pour la belle-famille. Dans certains villages de la région du nord, la croyance populaire veut que les veuves soient maudites. C'est la raison pour laquelle elles sont mêmes associées à la sorcellerie. Ces idées font d'elles des victimes d'ostracisme, de mauvais traitements et bien pire que cela.
Aujourd'hui elles sont plus d’un million de femmes veuves vivant sur le territoire camerounais. (Source : Ministère de la promotion de la femme et de la famille du Cameroun). L'ONU a chiffré le nombre des veuves vivant dans la précarité à 245 millions dans le monde.
         Les précieuses informations ci-dessous ont été extraites du livre « Ray ou Rey Bouba, traditions historiques des foulbés de l’Adamawa »...
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