En mai 2016, Rocaglia prend l’initiative de mettre dans la rue 336 personnes, par un acte d’huissier avec sommation de libérer, et pour cause ...
Monsieur Ernest Gbwaboubou, Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, envisage mettre de l’ordre dans le secteur...
Depuis le 15 février 2018, les pelleteuses et divers engins de la société PRIME détruisent systématiquement des centaines de maisons d’habitation. Pour cause...
La corruption constitue un frein non négligeable pour le développement. Elle est l’une des causes principales des difficultés socio-économiques du Cameroun. La corruption tue la nation ...
Un regard sur les propos incohérents du Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Garoua, dans une interview par lui accordée à la presse ...
Après les attaques des voyageurs en route, les malfrats à mains armées semblent s’être résolument retournés vers Touboro où ...
Le 12 janvier 2019, s’est tenue dans les bureaux de l’Antenne de l’Extrême-Nord de l’ACADIR, une rencontre organisée par l’Association GREDEVEL pour la mise sur pieds d’un ORPT. L’objectif de cette rencontre étant de ...
Dans de nombreux villages les plus reculés et de multiples petites localités à la périphérie des villes de cette partie du Cameroun, on ne combat l’obscurité qu’avec les traditionnelles lampes à pétrole. Mais...
L’identité du Groupe de Réflexion et d’Action pour le Développement Rural (GREDEVEL) repose sur quatre valeurs immuables et imprescriptibles en cohérence avec l’objectif global de notre organisation : la solidarité, l’audace, l’intégrité, et l’indépendance de nos initiatives.
Ces valeurs représentent le ciment de l’ensemble de l’Association auquel souscrit chacun des membres. Des manières d'être et d'agir dans lesquelles la quasi-totalité des membres se reconnaissent. Elles sont appelées à constituer pour tous un cadre de référence. Ces valeurs constituent le socle de notre ambition pour une solidarité plus agissante.
GREDEVEL a bâti sa réputation sur la solidarité de ses membres, sur l'audace de son équipe dirigeante et sur l'intégrité morale de ses conseillers. La liberté de pensée des membres de GREDEVEL est indissociablement liée à son indépendance d'action. Aucune idéologie politique ou religieuse ne saurait influencer la vision de l'association. Notre spécificité réside dans notre indépendance d'esprit et d'action.
Les membres des Bureaux exécutifs sont élus pour leurs compétences avérées, leur intégrité et leur détermination à prendre en compte les intérêts de tous les membres de l'Association.
Le sens que nous donnons à :
Solidarité :
Inscrite dans nos statuts, la solidarité, tant individuelle que collective, est pour nous un devoir moral à l’endroit des plus faibles.
Etre solidaire, c’est faire le choix de l’entraide pour défendre les droits de tous, pour lutter contre toutes formes d’exclusions, d’inégalités et de discriminations.
Solidarité au sein de notre Organisation, mais surtout au-delà du cadre associatif.
Audace :
Oser amorcer la transformation d’une situation de violations perpétuelles des droits fondamentaux en soulagement des victimes, n’est pas toujours très aisé. Nos actions sont inlassablement imbibées d’une bonne dose d’audace. Et ça marche pour la plupart de temps…
Intégrité :
Le respect, la confiance et la crédibilité dont nos membres font preuve représentent la véritable mesure de l’intégrité de notre Association. Celle-ci rassemble ses adhérents dans une dynamique de débat permanent au-delà de toutes différences d’origine, de confessions religieuses et bien sûr d’opinion.
Indépendance :
L’indépendance de pensée et d’action ne peut se concevoir que si notre Association s’appuie sur la solidarité de ses membres et bien d’autres partenaires développement.
DÉMEMBREMENTS DE GREDEVEL AU CAMEROUN
Gredevel s’appuie sur le réseau régional de ses antennes rurales qui travaillent au quotidien pour l’amélioration des conditions de vie du monde paysan. Ils sont plus de 600 bénévoles paysans qui se sont engagés pour l’association à l’effet de lutter aux côtés des plus faibles pour le respect :
- Du Droit à l’alimentation fondé sur l’accès aux moyens de productions ;
- Du Droit à la propriété foncière ;
- Des corridors du Parc National de la Bénoué ;
- De la dignité humaine.
ANTENNE LOCALE DE GOUNA
L’Antenne de Gouna réunit une centaine de membres. Elle a opté pour la stratégie de la mobilisation communautaire pour sensibiliser les jeunes, les femmes sur le reboisement de leurs terroirs, sur la prévention des maladies virales, sur la sécurisation des villages contre les agressions et les vols de bétails.
Leur démarche de mobilisation communautaire met l’accent sur la participation des populations elles-mêmes à la fixation et à la réalisation de leurs propres objectifs.
L’antenne de Gouna s’est définie quelques critères pour définir la communauté. Pour elle, la Communauté c’est avant tout :
- Une unité territoriale de la société, notamment un Canton comme Gouna ;
- Une unité de l’organisation sociale qui peut reposer sur la communauté d’intérêts, des conditions de vie partagées ;
- Un climat interpersonnel caractérisé par le respect mutuel, un sentiment de fraternité et de camaraderie, etc.
L’antenne de Gredevel de Gouna a conduit plusieurs actions de mobilisation dans les domaines de la prévention du paludisme, des maladies sexuellement transmissibles.
ANTENNE LOCALE DE TOUROUA
Développement des semences améliorées de maïs pour garantir la sécurité alimentaire
Comment produire suffisamment de denrées agricoles pour nourrir la population galopante ? Nous pensons que c’est en augmentant les rendements, et donc en utilisant des semences améliorées. C’est ce que fait l’antenne Gredevel de Touroua (Région du Nord) en développant une nouvelle variété de maïs jaune.
But de la manœuvre : Réduire l’insécurité alimentaire dans nos localités.
Les membres de l’antenne de Gredevel de Touroua ont reçu un don de semences améliorées pour 5 hectares d’espace cultivable. Il s’agit des semences de Maïs de type CMS 9015 offertes par le Ministère de l’agriculture et du développement durable du Cameroun. Cette variété est dite précoce. Un fois la graine enfuit dans le sol, il lui faut 45 jours pour se développer et produire des épis de maïs.
Si tout se passe bien la nouvelle variété de semence homologuée par le Gouvernement camerounais devrait permettre d’obtenir dans les 5 prochaines années des rendements supérieurs de 40% à ceux actuellement obtenus avec des semences ordinaires.
A titre expérimental, nous avons mis en place deux fermes semencières de 5 hectares. N’y aurait-il donc qu’à distribuer des semences de grande qualité aux paysans pour obtenir des récoltes miraculeuses ? La réalité est, hélas, autre. Notre action manque de subvention pour produire à grande échelle.
Les producteurs paysans, qui ont rarement les moyens de s’offrir les meilleures semences au prix fort, représentent à peine 2 % du marché national. Notre association voudrait accéder à des variétés améliorées et adaptées aux besoins locales de consommation, soit en payant le prix de la production, soit en organisant la filière semencière de la région du Nord.
ANTENNE LOCALE DE SAKDJE
Plus de 9 000 personnes vivent le long du Parc national de la Bénoué. Elles sont des personnes issues de la migration. Plusieurs communautés originaires de la région de l’extrême-nord sont installées sur ces terres qui jouxtent le Parc national. L’antenne de Gredevel de Sakdjé a porté ses actions sur deux axes :
a) Respect des corridors écologiques du Parc National
Plusieurs corridors écologiques potentiels adjacents au Parc existent. Les populations riveraines participent à leurs entretiens et jouissent des retombées financières de la ZIC (Zone d’Intérêt Cynégétique).
Précisons que la réserve de faune de la Bénoué a été créée le 11 novembre 1932 pour devenir ensuite Parc National avec le Décret N°120 du 5 décembre 1968. Les limites des ZIC attenantes au Parc National de la Bénoué ont été définies dans l’Arrêté N° 0580 du 27 Août 1998.
b) Campagne "Zéro pesticide dans nos assiettes"
C’est l’une des activités phares de l’antenne Gredevel de Sakdjé. Sensibiliser, mobiliser les villageois à s’abstenir de l’utilisation des pesticides dans la production des fruits et légumes. Après deux ans de campagne « Zéro pesticide », le village commence à bouger et les positions évoluent. Les populations du village Sakdjé ont fait des efforts notables.
La biodiversité serait victime des pesticides. Les hommes ne sont pas les seules victimes. Les écosystèmes subiraient aussi leurs effets, ce qui à terme pourrait perturber la chaine alimentaire.
A Sakdjé comme partout ailleurs dans l’ensemble des régions agricoles, les pesticides sont utilisés pour lutter contre les insectes, les herbes ou encore les champignons. Mais leur toxicité ne se limite pas aux seules espèces que l’on souhaite éliminer... Ils sont également néfastes pour l’homme et l’environnement.
Si les mécanismes d’actions des pesticides sur notre organisme sont complexes et encore mal connus, leurs effets eux, ont été mis en évidence. Troubles de la reproduction, cancers, troubles du système nerveux.
ANTENNE LOCALE BEKA
Culture du riz pour réduire la dépendance des femmes du transFaro
Le riz traditionnel du transfaro est très résistant à toutes les formes de stress : maladie, sécheresse, parasites. Il présente des caractéristiques qui font rêver. Il pousse en abondance, mais nécessite beaucoup d'eau, donc on ne peut le cultiver sans un système d'irrigation. Mais la nature a tout donner aux Koma (peuples autochtones vivant sur le mont atlantika). Le lit du Faro, affluent du fleuve la Bénoué, est durant l’année chargée d’eau. Le Faro est devenu une "mine" d'eau qui favorise la culture du riz dans la région.
L’idée d’ouverture d’une antenne de notre association à Béka a été émise par ce peuple longtemps marginalisé par les Tchamba qui détiennent le pouvoir politique, traditionnel et économique.
Le riz est devenu la nouvelle trouvaille. Des milliers de tonnes sont cultivés chaque année dans la région. Le Nigeria voisin en demande et il prêt à acheter toute la production ; peu importe le prix fixé.
Les plus grands producteurs de riz dans la région ont souscrit une adhésion comme membre de l’association. Le président de l’antenne locale de Béka, Daniel Salimou fait partie des personnes qui produisent plus 20 000 kg/an.
Les riziculteurs de cet arrondissement enclavé sollicitent des appuis techniques du ministère d’agriculture, ainsi que du matériel roulant (tracteurs) pour améliorer le rendement de la production. Et par là, réduire la famine dans la région du nord Cameroun.
ANTENNE LOCALE DE TOUBORO
Réduire significativement l'insécurité transfrontalière
Depuis près de 5 années, des bandes armées sèment la terreur, la désolation et la stupeur à Touboro, rendant ainsi la zone infréquentable. Ces bandits enlèvent des personnes, en majorité des enfants, en pleine ville de Touboro sans se faire inquiéter.
Généralement, a-t-on appris que les assaillants armés opèrent nuitamment. Ils dépouillent les populations de leur argent, ils volent le bétail et tuent tous ceux qui les résistent avant de rentrer en Centrafrique.
Les localités de Mbaïmboum et Touboro sont le théâtre d’attaques meurtrières ces dernières semaines. Voici des années que le phénomène est décrié par les populations.
Alhadji Djabari que l’on présente comme un des plus riches, avec un patrimoine qui avoisine plus 10 000 têtes de bœufs, avait été enlevé en mai 2015 dans la ville.
Le phénomène a pris une proportion importante. Selon diverses sources ces bandits et leurs relais locaux sont connus. Ils seraient fortement armés. Ils sont en nombre important. On parle de près 400 personnes qui auraient leurs bases sur les montagnes. Ils viendraient de la République centrafricaine.
Le Mayo Rey en général et l’arrondissement de Touboro en particulier sont devenus de véritables nids d’insécurité où des hommes armés sèment la terreur sur les axes routiers. La recrudescence du grand banditisme dans ce département qui partage ses frontières avec le Tchad et la RCA, fait paniquer les populations et freine énormément les activités économiques et touristiques.
Le phénomène des coupeurs de routes, des prises d’otage et des braquages à mains armées animent le quotidien des populations de ce département. On se souvient qu’un convoyeur d’un camion de marchandises a été tué à bout portant par un groupe des coupeurs de routes dans la localité de Mbang Rey. Il n’y a pas longtemps, un autre groupe de coupeurs de routes a tué un berger et a emporté des centaines de têtes de bœufs. L’épouse du préfet dudit département était déjà tombée dans le filet de ces brigands. Une importante somme d’argent qu’elle transportait lui a été piquée par les coupeurs de routes entre Tcholliré et le carrefour Guidjiba.
L’insécurité prend de l’ampleur dans le Mayo Rey et elle tend ses tentacules au-delà du département.
Les populations s’organisent pour repousser les assaillants.
Gredevel organise de séances de sensibilisation pour informer les populations sur leurs droits face à la montée de la criminalité.
Radio Hossere, Volcan FM pourra émettre pour la première fois en novembre 2019 à partir de la ville de Maroua sur la fréquence de 105.5 MHZ avec un émetteur de 1000 watt. Il est prévu qu’elle soit également disponible sur internet. Toute l’équipe dédiée à sa mise en place est à pieds d’œuvre en ce moment pour...
Les précieuses informations ci-dessous ont été extraites du livre « Ray ou Rey Bouba, traditions historiques des foulbés de l’Adamawa »...
Ils sont 60 jeunes qui ont décidé à braver les velléités des recruteurs de potentiels kamikazes...